Les Évangiles rapportent qu'à partir de la sixième heure du jour du crucifiement de Jésus, le ciel se couvre de nuages et s'assombrit rapidement puis l'obscurité se fait sur le pays tout entier au moment de la mort du Christ. En arrière plan de la scène de la Crucifixion s'étend la ville de Jérusalem. Afin de souligner l'extrême solitude de Jésus qui voit le vide s'ouvrir autour de lui, les peintres l'ont souvent montrée hérissée de fortifications agrémentées de meurtrières, créneaux et autres tours d'angle ou de guêt, les façades aveugles et revêches illustrant la fermeture morale et matérielle qu'opposèrent à Jésus ses habitants. Lors de son discours à Berlin en 1963, au pire moment de la guerre froide, John Fitzgerald Kennedy prononça la phrase devenue célèbre, Ich bin ein Berliner, «Je suis un Berlinois», afin d'affirmer le soutien des États-Unis d'Amérique aux Berlinois de l'Ouest qui vivaient dans une enclave, au milieu de territoires communistes alors délimités par le mur, craignant une possible invasion de la part des troupes du bloc soviétique. Porteurs des différents fléaux qui frappent l'humanité, les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse sont des personnages célestes et mystérieux mentionnés dans le livre de l'Apocalypse du Nouveau Testament. Leur chevauchée inaugure le commencement de la fin du monde car ils apparaissent lorsque l'Agneau, figure de Jésus ressuscité, ouvre les quatre premiers sceaux. Insecte néfaste, la mouche se nourrit et se multiplie sur la pourriture et la décomposition, défiant toute protection et colportant les pires germes de maladies, en particulier la peste, selon Pline l'Ancien. En peinture, elle a une valeur morale.

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